Seasick Steve

Retour aux racines du blues, aux bons vieux bluesmen qui tapent du pied pour donner la cadence, aux rythmes singuliers porteur d'une véritable transe, celui du bon vieux Mississippi et de la Nouvelle-Orléans qui nous vient d'un autre temps, j'ai nommé le très folklorique Seasick Steve. 

       De son vrai nom Steve Gene Wold, Seasick Steve fait partie de ces bons gars un peu paumés qui n'en font qu'à leur tête, qui assument leurs différences pour mieux s'identifier et qui préfèrent les bon vieux jeans en toile dure plutôt que la finesse d'un pantalon classique. Mais ce n'est que pour mieux servir son blues des plus roots qui, malgré un son garage très moderne et rafraîchissant, nous fait sentir que seul un bon vieux barbu comme lui pouvait nous le présenter de cette façon. Eh oui, du haut de ses 70 ans Steve nous vient d'une autre époque et sous ses airs de hobo issu de l'Amérique profonde, son blues mine de rien, a bien résisté aux attaques du temps.

      Je vous présente donc de l'artisanal, un mélange hétéroclite de deep blues au son très garage, voici "Back in the Dog House" de la très fameuse AllSaints Basement Sessions de 2011. Et si le rythme vous aspire, n'hésitez pas à taper du pied ;) ...

Ben Howard

Pour cette fois, je m'attaque à du moins célèbre, un petit anglais bien sympa qui n'a qu'un disque à son actif. Mais rassurez-vous, sous ses petits airs de combinaison playboy/guitare/plage, son répertoire folk/blues gagne à être connu :) ...
       
       Ben Howard, je commence par son nom pour que tout le monde l’enregistre bien ^^, fait parti de ses gens qui ont du talent, qui très tôt ont baignés dans la musique et qui se sont très vite plongés dans cet univers sans jamais y ressortir vraiment. Cette maturité musicale, sa voix profonde presque écorchée, font de sa musique un monde bien à lui, un monde romantique qui nous ferait presque voir, nimbées d'une lumière bleutée, les côtes glacées de son Devon natale. Tout ça, bien sûr, avec la nonchalance propre aux artistes qui s'étonnent encore des effets de leur grâce et qui d’ailleurs le rend d'autant plus charismatique.

     Je vous offre donc une petite session intimiste avec cet artiste inspiré. Mais attention, pour peu qu'on se laisse emporté par sa douce mélancolie, le titre énigmatique "Black flies" risque de vous mener très loin... ;)

Bob Dylan

Salut à tous :) ! Je profite de cette première chronique de 2012 pour vous souhaiter une bonne année mais aussi et surtout pour revenir sur un musicien des plus mythiques : Bob Dylan.

      Pourquoi ce choix ? Eh bien j'en avais tout simplement envie, mais cette envie n'est pas hasardeuse, disons que pour chaque nouvelle année on a besoin d'espoir pour bien la commencer et la musique du bon vieux Dylan en donne. Disons aussi, qu'un peu de lyrisme devant une époque morose ne peut faire de mal et que ce "Bobby" dans sa jeunesse, par son biais, à redonné du souffle à une époque qui en réclamait. Enfin, disons aussi que sa musique résonne toujours, que malgré les ans il apprécie toujours la scène (même si, disons-le, l'âge fait rarement du bien...) et qu'il mérite donc bien une petite chronique de ma part.

     Voici donc une de ses dernières grandes interprétations folk, un moment culte, nous sommes en 1965 au Festival Folk de Newport, Bob Dylan délaisse peu à peu les sèches pour du solid body et voilà que le public le rappel pour un magnifique Mr Tambourine Man. Excusez du peu, c'est effectivement une vidéo qui date :P mais l'enregistrement demeure merveilleux. À savourer donc...
 

Noël, noël...

Plusieurs vont être déçus, malheureusement je ne passe pas pour réparer ma gaffe de mercredi dernier...

Eh oui, certains ont dû s'apercevoir de l'absence de ma chronique hebdomadaire... et j'en suis des plus désolés.
Comme piètre excuse, je serais tenté de dire que ce n'est pas forcément évident de gérer un blog seul mais la vrai raison est tout simplement une période des fêtes chargée et une organisation de ma part, il faut bien le dire, de qualité plus que médiocre. J'ai cru pouvoir tenir pour cette fin d'année et je me suis trompé. Il n'y aura donc pas de chronique jusqu'au premier Mercredi de l'année prochaine. OUI je prend des vacances ^^ !!
Ah, et pour me rattraper, je travaille sur une petite mise à jour de la liste de films qui devrait sortir courant janvier ;) ...

Allez, je suis tout de même sympa ;) ...
Comme petit cadeau de Noël avant l'heure, je vous offre la bande-annonce de Père Noël Origines un film finlandais qui aurait mérité qu'on parle plus de lui. A contre-courant de l'ambiance récurrente bonne enfant de fin d'année, voilà une facette du mythe de Noël des plus troublantes...




  Joyeuse fin d'année, qu'elle soit festive et propice à l'accueil d'une année future toujours meilleure !!                                                            
                                                                                                   Popperbee.

Jack White - White Stripes

Comme seconde vidéo, diversité oblige, je me suis dis qu'il fallait que je prenne un ton résolument plus rock, plus agressif, qui s'oppose au lyrisme acoustique de la première. Mon choix s'est donc porté sur une performance électrique des plus violentes, artistiquement parlant j'entend :), et pourtant tellement audacieuse... 
          
           Vous l'aurez sûrement compris, ce n'est pas une jolie ballade qui enchantera vos oreilles cette semaine mais un titre des plus agressifs, qui sous un nom des plus doux, cache une sonorité des plus brutes. Ball and Biscuit des Whites Stripes (1997-2011), est un pur exemple de son garage rock aux sonorités épurées et aux guitares saturées. Le mélange des rythmes entêtants et minimalistes de Meg White avec les riffs habiles du très talentueux Jack White produit une expérience musicale particulièrement détonante.

           Et cette expérience explosive l'est d'autant plus en live, quand  le très pâle Jack White se lâche et libère des solos aussi déchirants que créatifs. Tiré du dvd Under black pool nights, voici une version fort sympathique où l'aspect "sale" du clip s'accorde avec le son et où le niveau musical demeure très bon.  Enjoy ! :)

John Butler

Bon, je me suis dis qu'il serait peut-être temps que je fasse quelque chose de plus construit, de plus réfléchi, plutôt que de mettre de façon hasardeuse des articles plus ou moins travaillés. De ce principe m'est venu une petite idée qui j’espère fera plaisir quelques uns.
         
            Une chronique tout les Mercredi dans la soirée, (voire un peu plus tard :P)  où je balancerais une petite vidéo d'un artiste en prenant en compte autant l'esthétique que la qualité sonore (au départ je me suis dis que j'oserais mettre des vidéos des années 60 mais bon c'est pas tip top...) tout en variant les genres, oui Monsieur ! Le principe est donc simple, mais pour me compliquer un petit peu la tâche je me suis imposé de vous trouver des compositions solistes plutôt épuré (je m'autoriserais quelques écarts ^^), histoire de montrer qu'il suffit que de quelques cordes et d'un joli doigté pour éprouver la puissance de la musique.

           Pour commencer, voilà donc une vidéo du très bon John Butler (plus connu avec un Trio au bout) qui nous revisite une énième fois son fameux The Ocean en nous offrant, je trouve, sa plus belle version. Enregistré en 2004 à l'opéra de Sydney à l'occasion de la Max Sessions, sa performance métamorphose un de ses premiers titres pour le plus grand plaisir des oreilles :

   

Metal on Metal - Bastard

Oui, je sais, c'est une vidéo qui date. Mais mieux vaut tard que jamais ;) ...
Donc pour ceux qui ont déjà entendu parlé de ce clip de Metal on Metal passez votre chemin ou délectez vous de l'inévitable tragique (j'en vois déjà quelques-uns esquisser un léger sourire malsain).
Pour les autres, il serait dommageable que je ne le vous fasse pas partager.
Alors laissez-vous porter par l'hypnotique frénésie perverse d'un match de ping-pong hors-norme, soutenu par une musique qui, sans être du rock (oui, je suis un poil fanatique dans mes choix artistiques :P), mérite qu'on s'y intéresse ^^.

Chronicle

Le cinéma holliwoodien ne peut que s’enorgueillir du vaste panel de super-héros qu'il nous offre. En passant par Thor récemment, The Avengers prochainement, voire le remix de notre très chère homme-araigné, le rythme auquel ces étranges hommes en collant envahissent nos écrans n'a pas l'air de s’essouffler. On s'en lasserait presque d'ailleurs...
Et pourtant, voilà une bande-annonce qui a eue le mérite d'attirer mon attention.
Voyez plutôt ;).



Chronicle est donc un film à surveiller, le format documentaire étant des plus surprenants, peut-être le prochain Kick-Ass?
En revanche il nous faudra un minimum patienter avant de l’accueillir dans nos salles (si la fin du monde nous tombe pas dessus d’ici là :P) : sortie prévu courant 2012.

Drive

Ça va faire maintenant presque une semaine que ce film est sortis. Je ne sais pas si je dois encore le présenté car il a fait tout de même bien parlé de lui. 

Drive, prix de la mise en scène à Canne, sous ses apparences racoleuses de bon film d'action libère une dimension psychologique presque esthétique. D’ailleurs, parlons-en de ce prix plus que justifié : la mise en scène excellente demeure tout autant audacieuse que très maîtrisée. Oui, la vaste épuration des dialogues et la stylisation scénique troublante permet une véritable sublimation du genre. Car tout le piège des films d'actions : les théories psychologisantes préchauffées, les répliques déplacées... sont alors tout simplement ignorés et transforme donc le genre en son sens le plus brut : l'action (si si, y a toujours des morts, du sang, des coups de feu :P ).
Ainsi l'histoire du gentil malfrat conducteur de génie devient beaucoup plus nuancé et donc intéressante, l'attraction pour la belle d'autant plus palpable qu'elle en devient plus vrai. Tout ça en satisfaisant toujours la nécessité primaire d'action du genre et du format hollywoodien. Voilà pour mon ressentis ^^.

Comme vous pouvez le voir j'ai été plus qu'emballé par ce film.
À voir donc absolument !!!! :) Si je ne vous ai toujours pas mis suffisamment l'eau à la bouche voilà la bande-annonce :



D'ailleurs j'ai trouvé très intéressant le titre genre électro du film (bien que ce soit pas du tout mon style ^^).
Pour ceux qui serait tenté de le chercher je vous évite cette peine :  
Nightcall de Kavinsky interprété par Lovefoxxx. Pour l'écouter c'est içi.

Roseland

J'ai découvert par hasard, sur le net, ce nouvel album d'Acoustic Alchemy sortis le 9 septembre. De quoi mettre de bonne humeur :) ...

Cela fait un petit moment qu'ils n'avaient pas sortis de disque et c'est donc avec un réel plaisir que j'ai pu les retrouver. Dans un style jazz/flamenco très coloré, aux tonalités d’Amérique du sud, Roseland demeure quelque chose de bien sympa pour tout ceux qui se laissent envoûter par une musique acoustique aux influences des plus diverses.

Voilà un petit aperçu :



D'ailleurs, si ça vous intéresse, en allant sur le site officiel du groupe, il est possible de télécharger le titre ‘One For Shorty‘. C'est toujours bon à savoir.

Gantz

Il me prend l'envie de vous parler de manga et pas n'importe lequel ;) ... 
Il s'appelle Gantz.
L'histoire demeure assez étrange, un jeune lycéen dénommé Kei Kurono se retrouve tué avec un camarade dans un accident de rame de metro. Ils se retrouvent alors tout deux dans une salle étrange au centre de laquelle se trouve une mystérieuse boule noir appelé Gantz. S'ensuit alors un "jeu" à mort ponctué de questions sans réponses: sont-ils encore en vie? qu'elle est la véritable signification de ce jeu? contre qui luttent-ils? tout ça dans un univers seïnen très sombre où le sexe et le gore trouvent leur place.


Je vous en parle parce qu'il y a un petit battage médiatique en ce moment, pas mal de personne en parle assez soudainement. La cause, la sortie (7 septembre) d'un film (Gantz le commencement) qui reprendrait le début du manga. Alors moi je vous avouerai tout de suite que je ne suis pas vraiment fan des films nippons et que je trouve leur jeu d'acteur plutôt impersonnel (sans doute leur culture). Cependant, sans parler du film, ce manga très mystérieux demeure plutôt bon même si son caractère adulte ne le rend pas accessible à tous. Les personnages demeurent attachant et la diversité des psychologies rencontrées ajoute une touche de réalité toujours bienvenue dans le registre de la science-fiction. Plusieurs personnes pourront toutefois lui reprocher un certain non-sens, le thème de la rencontre extraterrestre* étant un thème toujours délicat à aborder (eh oui, il semblerait qu'il  y ait des aliens ^^), cependant je tiens à souligner qu'il n'y a aucune contradictions, que les explications apportés dans le manga ne sont que des spéculations des personnages et que c'est d’ailleurs l'ignorance même des personnages qui fait de ce manga plus que la simple chronique d'un jeu imaginaire: car ce qui nous accroche le plus c'est cette volonté de comprendre...
D'ailleurs je me permet de l'ajouter à la section manga car je trouve qu'il mérite sa place :).

Le film m'ayant tout de même amené à vous parler de ce manga, je vous met la bande-annonce pour vous laisser juger par vous-même de sa qualité:

Gantz le film – la bande annonce française par sebkun

*petit spoil des plus minimes